L'une des principales influences qui ont conduit à la création du premier Scrum a été un article sur la méthode japonaise de développement de nouveaux produits, rédigé par Takeuchi et Nonaka [2]. Cet article présentait un tableau montrant le développement de produits séparé en silos (type A), les phases se chevauchant légèrement (type B) et toutes les phases de développement se chevauchant (type C). Les Japonais considéraient le type A comme un processus obsolète de type course de relais. Le type C est considéré comme Scrum où toutes les phases de développement du produit se chevauchent. On peut réinterpréter ce diagramme à un niveau plus élevé et le considérer comme s'appliquant à différents types d'exécution de Scrum. Un Scrum de type A effectue tout le travail d'un Sprint au sein du boîte temporelle du Sprint, ce qui entraîne des temps d'arrêt lors de la réorganisation pour le Sprint suivant. En ajoutant les tâches de définition du produit du prochain sprint au sprint en cours, un sprint de type B permet au travail de se dérouler sans heurts d'un sprint à l'autre. Un Sprint de type C permet d'exécuter plusieurs Sprints qui se chevauchent par l'intermédiaire des mêmes équipes Scrum. Aujourd'hui, cette méthode est mise en œuvre sous la forme d'un déploiement continu.
Dans un environnement de déploiement continu, les tests d'acceptation automatisés sont souvent effectués à la fin de chaque histoire. Chez GooglePar exemple, il y a une branche de code pour 15 000 développements avec plus de 20 changements de code par minute. 75 000 000 de tests d'acceptation automatisés sont exécutés quotidiennement. Le code est toujours potentiellement livrable.
1. Takeuchi, H. et I. Nonaka, Hitotsubashi sur la gestion des connaissances. 2004, Singapour : John Wiley & Sons (Asie).
2. Takeuchi, H. et I. Nonaka, Le nouveau jeu du développement de nouveaux produits. Harvard Business Review, 1986 (janvier-février).